L’éloge de l’éloge

La tradition sur l’éloge est ancienne, pour ne citer que L’éloge de la Folie d’Érasme, publié en juin 1511. Elle mérite d’être renouvelée pour introduire un peu d’oxygène frais au milieu de tant d’approches négatives que nous rencontrons. Écrire un éloge n’est pas succomber à la vanité ou à l’égocentrisme. Bien au contraire, il s’agit d’une œuvre de vérité, de reconnaissance envers des personnes ou envers les éléments du monde qui nous font vivre. Un éloge s’écrit à genoux, dans une humilité joyeuse.
Avez-vous reçu des éloges au fil de votre expérience ? Vous ont-ils aidé à devenir ce que vous êtes ? Parcourez donc ces pages en vous laissant les apprécier. Vous ne risquez pas de vous enorgueillir, mais, plutôt, comme un amandier en ses premières floraisons, de vous ouvrir sur le meilleur de vous-même.
Plusieurs tableaux vous sont ainsi proposés afin que vous les lisiez en les contemplant : la joie, le manque, le silence, Dieu, y trouvent leur note propre. Vous en découvrirez d’autres, si vous entrez, avec bienveillance, dans ce florilège de réflexions.