Une histoire d’Amour – Des jours, des lendemains – Une voix qui vient d’ailleurs – De l’angélus de l’aurore

Dans les oeuvres de GLORIA-DA CONCEICAO les élégies spirituelles ou livre de prières chrétiennes contiennent autant de place que l’histoire de sa vie. Son art, essentiellement mystique, fait pénétrer en nous avec toutes les nuances l’absolue nécessité d’atteindre le point Oméga, en suivant le chemin qui nous mène à la perfection. Ce point Oméga qui est le reflet de l’Unité Divine elle-même.
Mais une telle exigence occasionne bien des souffrances à cette poétesse qui aime si profondément son prochain. Elle croit dans les paroles du Christ et dans Son infinie bonté. Elle croit dans Sa tolérance pour pardonner nos imperfections. In fine, elle a la certitude qu’Il jette sur nous, un regard de miséricorde et de bienveillance. Obsédée par l’abyssale imperfection humaine, elle a la conviction que non seulement toute agitation humaine n’est qu’illusion et vanité mais aussi que toutes nos souffrances pourraient être évitées si nous appliquions les enseignements du Christ.
Ses poésies écrites méticuleusement sur une période de quarante-huit ans, s’inscrivent dans une bonne continuité. C’est l’oeuvre d’une femme qui a une histoire, qui appartient à une classe sociale et à un milieu. Le premier recueil Une Histoire d’Amour est la transposition d’une passion sur un plan supérieur : une sublimation de croyance religieuse tournée vers l’amour au Christ.
Les deux suivants Des Jours ; Des Lendemains et Une Voix qui vient d’Ailleurs, sont un acte de foi, une tentative « d’hominisation » de l’homme, comme l’a écrit Pierre Teillard de Chardin.
Le quatrième De l’Angélus de L’Aurore doit être lu comme une méthode de compréhension au monde actuel et un moyen de traquer les misères, les injustices et l’égoïsme omniprésents dans notre société.